Le Festival Innu Nikamu bénéficiera d’une enveloppe de 500 000$ afin d’assurer sa pérennité. Cette aide financière découle d’un partenariat de 10 ans avec Minerai de fer Québec.
En plus du partenariat, le chef de la direction et administrateur de la compagnie minière, David Cataford, a tenu à apporter son soutien en faveur de l’instauration d’un quota minimal de 5% de musique autochtone sur les ondes radios commerciales du pays, demande qui avait déjà été énoncé par le studio Makusham et le conseil de bande Innu Takuaikan Uashat mak Mani-utenam.
Fondé en 1984, ce festival est l’un des seuls situés sur une réserve autochtone et se tient sur le site de l’ancien Pensionnat Notre-Dame de Maliotenam dans le but de transformer un endroit empreint d’un lourd passé en lieu de célébration culturelle. Au fils des années, Innu Nikamu est rapidement devenu l’un des festivals de musique et d’art autochtone les plus importants en Amérique du Nord, mettant en vedette des musicien.nes, artistes et interprètes des Premières Nations du Québec et du Canada tout en invitant des artistes internationaux.ales.
Retour sur la 39e édition du festival
Dimanche dernier marquait la fin d’une année gagnante pour le festival. Malgré la météo capricieuse, l’organisation croit avoir battu un record d’achalandage. Ayant eu lieu du 1er au 6 août, plusieurs festivalier.ères étaient venu.es de loin pour assister aux performances de Florent Vollant, Maten et Aysanabee.
La prestation la plus attendue fut sans équivoque celle qui clôturait le festival : Gypsy Kings. Les rois de la rumba flamenca, qui connaissent un succès depuis 30 ans, étaient en partie présents afin d’honorer l’ancien coordinateur du festival, Régina Vollant, décédé en 2018. Le coordinateur actuel, Normand Junior Tshirnish-Pilot explique que « c’était un de ses rêves de faire venir les Gipsy Kings à Innu Nikamu. Pour [Normand], c’est un hommage de pouvoir réaliser cette vision-là. »
La 39e édition marquait également le premier volet Pro du festival, présenté par le Refrain en partenariat avec Les SMAQ, RIDEAU, la Centrale Alternative et l’ADISQ. Se tenant du 1er au 3 août, ces rencontres professionnelles ont permis aux professionnel.les de l’industrie musicale d’avoir une meilleure compréhension des réalités autochtones en plus d‘assurer une visibilité aux artistes.
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