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Écrit par 13 h 14 min À la une, Tournées et spectacles

Le RÉMI répond au REFRAIN


Suite à l’acquisition par evenko des festivals Fuego Fuego et Metro Metro, le Journal de Montréal a donné une tribune aux critiques émises par deux porte-parole du REFRAIN. L’article comprend plusieurs données et statistiques concernant l’industrie de la musique au Québec fournies par le REFRAIN – cependant, le Regroupement des événements majeurs internationaux (RÉMI) souligne dans une lettre ouverte que certaines de ces données sont inexactes et rectifie certains faits afin d’apporter des nuances importantes en faveur de l’industrie touristique.

Dans sa lettre, le RÉMI souligne la question des subventions qui, du côté du principal partenaire qu’est le ministère du Tourisme du Québec, sont octroyées en fonction de la performance touristique. Le RÉMI affirme que le président du REFRAIN fait erreur et rectifie en affirmant que les subventions sont accordées selon l’impact touristique d’un festival plutôt que selon son envergure, comme le soutenait le REFRAIN. Le RÉMI utilise Osheaga en exemple, qui compte deux tiers de festivalier.es venu.es de l’extérieur du Québec parmi leur achalandage.

Le RÉMI souligne également que le REFRAIN omet de préciser que le ministère du Tourisme bonifie de 10  % à 20 % les subventions aux festivals régionaux, en lien avec leur localisation, en sus des calculs sur la performance touristique.

Un autre argument important du RÉMI est que les festivals d’evenko ne sont pas soutenus par la SODEC, le CALQ et Patrimoine canadien, et que les festivals d’evenko promeuvent fortement la culture québécoise dans leur programmation (Matt Lang et Andie Therio à Lasso ainsi que Charlotte CardinJonathan RoyAlicia Moffet et plusieurs autres à Osheaga) – sans compter les autres événements gérés par Spectra, à commencer par les Francos de Montréal. L’argument du RÉMI est donc que ces subventions rendent la culture accessible au Québec, plus que bien d’autres.

Bref, la lettre du RÉMI s’inscrit comme étant une réplique dans une grande conversation de longue durée qui concerne toute l’industrie musicale québécoise. Ce qui est certain, c’est que nous partageons tous l’intérêt principal: la conservation et la valorisation de la musique de chez nous.