De nouveaux détails ont émergé dans le litige entre le festival Departure et Neill Dixon, ancien propriétaire de la Canadian Music Week (CMW). Le 20 mars dernier, une poursuite pour rupture de contrat avait été lancé par Dixon, qui affirmait, notamment, ne pas avoir reçu la totalité du prix d’achat de 2 millions de dollars.
Dans une déclaration mise à jour déposée le 25 mars auprès de la Cour supérieure de l’Ontario, Dixon élargit sa plainte initiale. En plus des 485 000 $ de dommages et intérêts réclamés, il demande désormais la suppression des clauses de non-concurrence et de non-sollicitation incluses dans l’accord de vente de juin 2024. Ces clauses, qui devaient rester en vigueur jusqu’en juin 2027, l’empêchent de travailler dans l’industrie musicale en Ontario.
Dixon affirme que les nouveaux propriétaires de Departure, Loft Entertainment et Oak View Group, n’ont pas respecté les termes de l’accord. Il déclare à Billboard Canada que sa retraite reposait sur la réception du prix de vente complet. Cependant, l’absence du paiement final l’a mis dans une situation précaire.
La déclaration de Dixon souligne également que CMW a enregistré une perte de 121 072 $ en 2024, un montant supérieur aux prévisions initiales. Selon l’accord, Dixon devait couvrir les pertes, et la somme a été déduite du paiement restant de 500 000 $. Aucun avis d’objection n’a été soumis dans les délais convenus.
Par ailleurs, Dixon devait recevoir un prix pour l’ensemble de sa carrière lors du Departure Festival, prévu du 6 au 11 mai 2025. Cependant, il n’a reçu aucune confirmation à ce sujet depuis la rupture des paiements en décembre 2024.
L’ancien propriétaire du festival s’est également dit préoccupé par la nouvelle direction du festival, qui inclut désormais des volets de comédie, technologie et gastronomie, s’éloignant ainsi de son identité musicale initiale. Pour l’instant, Departure n’a pas répondu à ces accusations supplémentaires.