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Écrit par 10 h 26 min À la une, Financement et Organismes publics

Le mémoire budgétaire du Front commun pour les arts

Avec le dévoilement du budget du gouvernement du Québec qui approche, les 21 organismes qui constituent le Front commun pour les arts présente, mercredi le 29 janvier, son mémoire budgétaire, un ultime appel au réinvestissement.

À l’automne dernier, le Front commun avait déjà tirer la sonnette d’alarme en réclamant des actions claires pour garantir la pérennité du milieu culturel et affronter les défis qui secouent le milieu artistique:

  • Porter à 200 millions $ les crédits permanents du Conseil des arts et des lettres du Québec (CALQ) dès la prochaine année financière ;
  • Viser la consolidation des budgets du CALQ en rendant l’ensemble de ses crédits permanents ;
  • Systématiser l’indexation des programmes du CALQ ;
  • Faire de la culture d’ici une véritable priorité gouvernementale dotée d’une vision à long terme pour les milliers d’artistes et travailleur.ses culturel.les.

Cet investissement est essentiel pour freiner la dégradation de l’écosystème culturel. En effet, avec le budget de dépenses du CALQ qui décroît constamment depuis la fin de la pandémie de COVID-19, passant de 224 millions $ en 2020-2021 à 185 millions $ en 2022-2023 et 172 millions $ en 2023-2024 et l’augmentation des coûts, la création, la production et la diffusion des œuvres, de même que les carrières des artistes et des travailleur.ses culturel.les est gravement ébranlé.

Si les demandes budgétaires ne sont pas satisfaites, les conséquences que subira le milieu culturel sont non seulement inévitables, mais se font déjà sentir:

  • Dévitalisation de notre écosystème : suspension de projets et d’activités de développement des publics, diminution du soutien à la relève et diminution du rayonnement international de notre culture ;
  • Diminution de l’offre aux citoyens : moins de spectacles et d’expositions, augmentation des coûts de billets ; moins de tournées et des régions du Québec moins bien desservies en matière d’offres culturelles ;
  • Dégradation des conditions de travail pour des milliers d’artistes (déjà en situation précaire) et de travailleur·euses culturel·les.

Pour consulter le mémoire, cliquez ici.