Le 26 juin dernier, l’assemblée générale de la SOCAN pour revenir sur l’année 2022 a permis de souligner les exploits accomplis durant cette année chargée. Avec la reprise graduelle des activités dans l’industrie musicale à la suite de la pandémie, la SOCAN a remarqué une hausse significative dans ses perceptions provenant de licences musicales.
Les licences musicales de la SOCAN permettent aux auteur.rices, compositeur.rices et éditeur.rices de musique d’être rénuméré.es équitablement en tenant compte de la valeur de la musique pour les entreprises. Sans cette licence, les entreprises et les organisations seraient dans l’obligation d’obtenir la permission de chaque auteur.rice, compositeur.rice et éditeur.rice pour toutes les œuvres musicales qu’elles diffusent ou interprètent en public en plus de devoir négocier les redevances. Les licences musicales simplifient le processus et font payer des frais modestes annuellement pour ensuite répartir ces redevances entre les créateur.rices de musique.
À la suite de l’Assemblée générale, la SOCAN enregistre que ses perceptions totales sont désormais de 484 millions$, soit une augmentation de 16% comparativement à 2021. 167 millions$ des perceptions de licences proviennent de la musique jouée sur Internet, soit une augmentation de 24% à travers les années. Même si la SOCAN est un organisme canadien, 110 millions$ venaient de sources internationales, ce qui représentent une augmentation de 3%.
En plus d’augmenter ses perceptions, la SOCAN a été en mesure de diminuer son ratio coût-revenu à 11,7%, 1% de moins qu’en 2021.
Cette prospérité est en partie causée par l’arrivée de 6 000 nouveaux membres au sein de la SOCAN, pour un grand total de 185 000 compositeur.rices, auteur.rices et éditeur.rices.
La cheffe de la direction de la SOCAN, Jennifer Brown, affirme qu’« il continue d’y avoir de forts vents contraires pour les créateur.rices et les éditeur.rices de musique au Canada, mais la SOCAN fait sa part pour bénéficier de l’impact des forces numériques en identifiant et en collectant de nouvelles licences autour des utilisations de la musique et en plaidant pour des changements de politiques gouvernementales. Le projet de loi C-11 a été une étape importante dans le soutien et la promotion de la musique canadienne dans l’espace numérique.»
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