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Écrit par 15 h 00 min À la une, Financement et Organismes publics, Tournées et spectacles

La Grosse Lanterne prise par les vents

Le festival bien connu la Grosse Lanterne qui avait lieu en Montérégie se doit de mettre la clé sous la porte…

En effet, après dix ans de lutte acharnée et deux ans de subsistance post-pandémie, le bilan est sombre :

La première cause de cette fin est le manque de soutien gouvernemental : en effet, le festival n’a pu recevoir aucune aide gouvernementale hormis celle de la SODEC (temporaire donc) lancée pour faire face à la pandémie et la crise dans le secteur culturel.

Il n’est jamais évident de continuer à faire vivre des événements de ce type, spécifiquement lorsque les structures sont à taille humaine.

Les festivals à petite équipe sont donc rapidement les plus vulnérables, étant donné aussi que les demandes de financement sont chronophages et énergivores pour les structures plus petites/avec moins de personnel qualifié pour ces démarches.

De plus, ce genre de rassemblement culturel peine à rentrer dans une « case » correspondante pour appliquer, malgré les nombreux programmes de subventions existants (SODEC, CAC, CALQ, Patrimoine Canadien…).

Le co-fondateur Mathieu Pontbriand se désole au micro de La Presse, je cite :

« Je ne suis en guerre contre personne. Mais on mettait de l’avant la langue française et la culture québécoise, on a emmené la musique émergente en région, on a respecté les valeurs de diversité et d’équité, on a tout suivi ça… C’est triste, en fait. C’est vraiment triste. »

Une décision mûrement réfléchie, qui peine les organisateurs. On espère que ces derniers pourront rapidement retrouver une manière de faire vivre la culture québécoise tel que le faisait le Festival de la Grosse Lanterne.