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Écrit par 17 h 20 min À la une, Tournées et spectacles

Les festivals de l’île en suffocation, lettre ouverte et sommation

La crise sanitaire ce n’est pas vraiment le passé. Les conséquences économiques ne pourraient se faire mieux ressentir; on ne se tient plus à distance les uns des autres, mais que nous reste-t-il pour nous rassembler ?

Frais fixes exorbitants et en constante augmentation, manque de financement et retour au spectacle timide… Les conditions ne sont pas réunies pour faire perdurer la diversité des festivals ces derniers temps.

À travers le pays, ce sont déjà deux d’entre eux qui ont été contraints de cesser leur activité très récemment, dont La Grosse Lanterne en Montérégie et le mythique Vancouver Folk Festival à l’Ouest.

Les raisons sont bien connues puisqu’elles ne sont que des conséquences de la pandémie et de la crise financière que nous traversons. Les organisateurs.trices de festivals demandent à ce que les aides lancées durant la pandémie perdurent/soient remises en place, afin de ne pas perdre leurs projets. Comme énoncé plus haut, les frais fixes ne cessent d’augmenter, mettant en danger les modèles économiques des organisations.

Pas seulement la musique, les arts de la scène en général appellent à l’aide

Avec une seconde épidémie propre au secteur, les départs se sont enchaînés, rendant rare la main d’œuvre qualifiée. Ajoutez à cela les coûts de production qui augmentent, l’arrêt de ces versements mènerait plusieurs festivals que nous connaissons tous.tes très bien comme le festival Nuits d’Afrique ou encore le Festival TransAmérique (FTA) à la faillite.

 Oui, ce n’est pas seulement la musique qui appelle à l’aide mais bel et bien les arts de la scène de manière assez globale. Une lettre ouverte a été publiée et relayée dans Le Devoir, les signataires étant les organisateurs.trices d’événements phares de l’île. Une grande inquiétude exprimée et les responsables se voient quant à eux sommés d’agir s’ils ne veulent pas assister à un drame économico-culturel dans la province.

Conclusion, on ne peut pas assurer d’avenir à ces institutions et événements culturels avec une inflation aussi forte et trop peu de main d’œuvre. Ce retour à la « normale » prendra du temps et ne se fera pas sans aide, car on l’a déjà constaté à travers le pays : ne pas soutenir la culture c’est envoyer bon nombre de personnes et de projets… droit dans le mur !

Sauvons nos festivals et leur diversité, sauvons ce qui fait de l’île de Montréal un idéal pour la culture, rien ne doit ni décourager le public ou les professionnel.le.s, ni amoindrir la nécessité de ce secteur dans une société saine.