Dans un argument de propriété brandi et d’authenticité certifiée, le NFT s’infiltre définitivement dans l’industrie en France.
La SACEM (Société des auteurs, compositeurs et éditeurs de musique), équivalent français de la SOCAN, a annoncé avoir signé un accord ce 15 novembre avec la marketplace musicale spécialisée en NFT : Pianity.
Qu’est-ce que cela signifie ? Désormais, la SACEM de base en charge du reversement des droits d’auteurs, rémunérera les artistes français et leurs ayant-droit lorsque l’une de leurs chansons sera vendue sous forme de NFT.
C’est la première création d’un cadre juridique pour ces jetons non-fongibles dans l’industrie musicale.
La start-up Pianity énonce que ces NFTs sont une nouvelle possibilité de revenus pour les artistes, plus accessible.
La directrice générale-gérante de la SACEM, Cécile Rap-Veber déclare :
“Ce nouvel accord avec Pianity marque une nouvelle étape de notre entrée dans le Web3 aux côtés d’un acteur ambitieux et soucieux du droit d’auteur”.
Dans un souhait d’innovation et/ou d’adaptation, la SACEM continue son entrée dans le Web3 après avoir déjà lancé sa propre collection de jetons.
La SOCAN fera-t-elle bientôt de même ?